Ceci est une page concernant un secteur statistique genevois de la commune de Versoix. Voir la liste des secteurs. Le plan du sous-secteur provient du site internet sitg.ch
L'’occupation du rivage par des villas bourgeoises avec leurs ports a donné lieu à un échantillonnage architectural éclectique de grande qualité. Dès l’Antiquité, la
Versoix a alimenté la ville romaine de Nyon en eau grâce à un aqueduc, puis elle a fourni toute la région par un réseau de canaux. Un château est attesté à
Versoix dès 1026. Pierre II, comte de Savoie en 1263, dit le Petit Charlemagne, acheta
Versoix à l’abbaye de St-Maurice en 1257 pour y fon- der une place forte, maillon dans la chaîne des villes neuves savoyardes autour du Léman et réplique à la fondation d’
Hermance. Le noyau de
Versoix conserve encore, entre le rivage et le bief des moulins, à l’entrée S de l’agglomération, son plan triangulaire, avec la route littorale bordée de maisons et les deux rues des Boucheries et des Moulins s’ouvrant à partir de la tête de pont sur la rivière. A la fin du XIV e s.,
Versoix formait un bourg portuaire et industriel prospère (tanneries, papeteries, polissage de pierres précieuses). Aux XIX e-XX e s., grâce à ses moulins et turbines,
Versoix était la troisième ville industrielle du canton après
Genève et
Carouge.
[1]- ↑ mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 919
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