Catégorie:Voie:Parc La Grange

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voie de communication genevoise

Parc La Grange

Longueur: 3522 m.
Secteur statistique : La Grange
Commune : Genève
Pour aller plus loin : lien etat.ge.ch

Parc public municipal, à l'anglaise. Ancienne demeure Lullin. Vestiges d'une villa romaine dans le parc.

  • 1768 : Construction de la demeure Lullin
  • 1800 : Achat par François Favre, Guillaume Favre, Edmond Favre et William Favre.
  • 1860 : Entrée avec portail installée et construction de la loge du concierge (avec campanile)
  • 1870 : aménagement de l'étang "alpin"
  • 1917 : leg à la Ville de Genève "pour l'agrément de la population genevoise".
  • 1991 : Construction de la "Coquille acoustique" pour fêter le 700ème anniversaire de la confédération, vers les bains des pâquis.

Coquille acoustique (1996)

La coquille, entièrement démontable, a été installée pour la première fois en 1991 sur la jetée du bain des paquis, pour fêter l'anniversaire de la Confédération. Ensuite, la coquille est démontée et installée dans le Parc La Grange. Le toit bascule pour maximiser l'ouverture de scène (le tout est démontable). Des concerts sont organisés chaque été dans le parc.[1]

Le site du parc La Grange a été occupé par une station littorale de l’âge du Bronze dat. 914-913 av. J.-C., explorée entre 1991-2001. Au temps d’Auguste s’y établit une villa romaine avec un port, attr. à un riche fonctionnaire de la Viennoise, Titus Riccius Fronto (orig. du toponyme Fron- tenex). Villa repérée dès 1880 à l’E du domaine, non loin de la grande orangerie- théâtre, et fouillée à deux reprises, la dernière fois en 1999-2001. Permanence de l’occupation att. au VIe s. et à nouveau vers les Xe-XIe s. Première représentation en 1444 par Conrad Witz, dans « La Pêche miraculeuse », d’un long mur parallèle à l’anc. voie romaine délimitant cette propriété, dite alors « communs de Heurtebise ». Deuxième représentation en 1686 par Jean-Christophe Fatio de Duillier du domaine agricole de Jacques Franconis. Transf. et agrand. entre 1706 et 1730 pour le banquier Marc Lullin, avec jardins, allées et salles de marronniers. Reconstr. de la maison (Fig. 420) de maître et des dépendances en 1767-70 par les trois frères Lullin, Marc, Gabriel et Jean, banquiers, prob. sur des plans parisiens. La mode « rococo » se lit dans l’avant-corps central d’ordre ionique, dont l’arrondi, coupé dans l’axe du grand salon, est surmonté d’un fronton cintré, orné ap. 1800 du monogramme « FC » de l’acquéreur François Favre-Cayla. A l’arrière, remarquable mise en scène de la cour d’entrée avec fontaine monumentale en marbre de Saint-Triphon entourée de trois dépendances parfaitement ordonnées. L’érudit Guillaume Favre-Bertrand fit ajouter en 1823 une bibliothèque au N-E de la maison, prob. par Jean-Jacques Vaucher-Fer- rier, en l’agrémentant de statues de Canova, « Vénus et Adonis », et de Thornwald- sen, « Ganymède nourissant l’aigle de Jupiter » (auj. au Musée d’art et d’histoire). Il fit aussi édifier en 1828-29 une petite orangerie dans le parc, à l’O de la maison, et dresser en 1848 un plan du domaine par le jardinier Charles Haspel. Son fils Ed- mond Favre, élève de Calame, entreprit toute une série de travaux : 1854, abaisse- ment du toit de la maison de maître ; 1856, marquise sur l’entrée, pergola devant la bibliothèque, grande orangerie-théâtre dans le jardin à la française (act. Théâtre de l’Orangerie) prob. par Charles Schaeck-Jacquet, avec deux serres qui subsistent à côté d’une petite serre du XVIIIe s. ; 1858, à la place du balcon côté lac, édifica- tion d’un ample perron à double volée d’escaliers ; 1859, dans le bas de la proprié- té, murs, portail monumental avec lions sculptés de Frédéric Dufaux, grilles, loge de portier à l’italienne avec campanile et terrasse à pergola. Dès 1880, William Favre fit intervenir Emile Reverdin et Charles Gampert pour des aménagements int. avec re- constr. de l’escalier, et Gustave Brocher pour les dépendances et les « fabriques » du domaine, enrichies ap. 1896 par un mazot de l’Exposition nationale. Parc public après le legs de William Favre à la Ville de Genève en 1817. Roseraie créée par la Ville en 1945-46. Concours international de roses nouvelles de Genève depuis 1947.[2][3][4]
  1. Cité dans "L'architecture à Genève 1976-2000", édité par Infolio, page 296
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 793
  3. Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  4. Objet classé du canton de Genève, MS-c15[1]

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Partie d'une maison qui recouvre le reste.

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