Catégorie:Voie:Jardin des Alpes (Monument BRUNSWICK)

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Jardin des Alpes (Monument BRUNSWICK)

Longueur: 83 m.
Secteur statistique : Mont-Blanc
Commune : Genève
Pour aller plus loin : lien etat.ge.ch

Mausolée du Duc de Brunswick

1877-1879, Jean Franel. Belvédère public comprenant un mausolée polygonal, deux bassins, une statute équestre, une terrasse-promenade accessible au nourd-ouest et sud-est, des statues de lions et griffons. Tombeau élevé suite au testament du Duc de Brunswick qui lègue sa fortune à la Ville. A l'origine, le groupe équestre couronne le mausolée. «Le duc Charles de Brunswick était mort à Genève le 18 août 1873. laissant à la ville son immense fortune. Son testament stipulait que la ville devait lui élever un mausolée (monument surmonté par Notre statue équestre et entouré par celle des Nos père et grand-père, de glorieuse memoire, d'après le dessin attaché à ce testament, en imitation de celui des Scalinger enterrés à Vérone. Nos exécuteurs feront construire ledit monument ad libitum des millions de Notre succession, en bronze et en marbre, par les artistes les plus renommés.)» Enthousiasmé dès son jeune âge par les sépultures des souverains de Vérone, et préoccupé de longue date par sa propre mort, le duc s'était fait dessiner par l'artiste italien Camillo Pistrucci un mausolée très semblable à celui de Cangrande 1er. Le croquis de Pistrucci accompagnait donc le testament du duc. Au lieu de à l'exécution immediate de ce dessin et sans doute par souci d'économie, les autorités genevoises s'adressent à d'autres artistes: parmi eux. le sculpteur tessinois Vincenzo Vela, l'architecte veveysan Jean Franel - qui sera finalement choisi pour la réalisation - et aussi E.E. Viollet-le-Duc. En 1874. on demande à ce dernier son avis quant au choix d'un emplacement favorable où ériger ce mausolée. Le duc avait fini ses jours à l'Hôtel Beau-Rivage et l'on pensait tout naturellement que la place des Alpes voisine était le lieu le plus adéquat. Viollet-le-Duc approuve cette décision: selon lui. (cette localité réunit toutes les conditions essentielles): elle est da plus favorable et la mieux appropriée à l'érection du monument). Viollet-le-Duc s'intéresse à l'entreprise et en fait des études: un croquis du mausolée montre qu'il s'inspire très fortement du monument de Vérone et du dessin de Pistrucci. C'est que l'érection du tombeau ne devait en rien être une création originale: ce devait être plutôt une copie quasi conforme d'après le modele gothique. L'affaire Brunswick, fort complexe au demeurant, ne semble pas s'arrêter là en ce qui concerne Viollet- le-Duc: il en fait encore état dans sa correspondance en 1878. Pourtant, en 1875 déjà. Franel est officiellement mandaté pour l'édification du monument.» «La maquette du monument, les six lions en vraie grandeur qui devaient figurer à la base du mausolée et la statue équestre du duc par Vincenzo Vela étaient déjà terminés. Franel fit un nouveau projet en s'inspirant à son tour du monument des Scaglieri à Vérone. Il répartit les travaux de sculpture à une nouvelle équipe, renonçant à toute collaboration avec Vela.

Les sculptures furent réalisées hâtivement, entre 1877 et le 14 octobre 1879. date de l'inauguration du monument. L'animalier français Auguste Cain (1821-1894) exécuta la statue équestre en bronze du duc. fondue par Barbèdienne. et signa les lions et les griffons en marbre qui entourent le monument. Les six grandes statues des ancêtres du duc de Brunswick furent confiées à des sculpteurs parisiens. Jules Thomas (1824-1905). membre de l'Institut et professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. (Ernest le Confesseur). Aime Millet (1819-1891). (Auguste). Alexandre Schoenewerk (1820-1885). (Henri le Lion et Othon l'Enfant). Richard Kissling (1848-1919), établi à Zurich, exècuta les statues du pére et du grand-pére du duc.

Trois artistes établis à Genève furent invités à participer à l'entreprise. Charles Iguel sculpta le gisant et les huit bas-reliefs ornant le sarcophage. Charles Töpffer fit dix-huit médaillons avec des tètes de personnages historiques ou allégoriques auxquels se mêle l'autoportrait de l'artiste. Enfin Antoine Custor réalisa les douze statues d'apôtres couronnant l'édifice et les six figures des vertus placées dans les niches.» (Bibl. 6.) E. Jost. sculpteur a Paris, premier prix au concours pour la restauration du Monument Brunswick. (texte INSA)[1]

mausolée du duc de Brunswick, décédé en 1873 à l’Hôtel Beau-Rivage. Il légua 20 millions de francs or à la Ville de Genève et fixa comme modèle de son mausolée celui de son ancêtre Cansignorio Scaliger de Vérone par Bonino da Campione. Après refus des projets de Viollet-le-Duc et de Vincenzo Ve- la, l’arch. Jean Franel fut chargé de dresser un plan très proche du modèle véronais, augmenté d’un tiers. Le sculpt. parisien Auguste Cain réalisa la statue équestre du duc qui couronnait le monument, son sarcophage, les lions protégeant l’entrée de l’esplanade et les griffons à tête d’aigle et de lionne des bassins latéraux. Au-dessus de la base octogonale fermée par l’exceptionnelle grille de la maison Moreau de Pa- ris, le premier niveau réunit les six statues en pied des représentants les plus illustres de la famille Brunswick par Aimé Millet, Alexandre Schoenewerk, Jules Thomas et Ri- chard Kissling. Les huit bas-reliefs historiés du sarcophage sont du ciseau de Charles Iguel. Au second niveau, les six médaillons sur les gâbles sont de Charles Töpffer de même que les douze autres sur les tympans des ogives. Enfin Antoine Custor a sculpté les douze Apôtres groupés deux à deux sur le socle de la statue équestre. Mosaïque de la voûte par Antonio Salviati. Concours de rest. en 1890 et dépose de la statue équestre en 1893. Dernière rest., 2000-02.[2][3]
  1. Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 805
  3. Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 190

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