Chemin Auguste-VILBERT 10

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Chemin Auguste-VILBERT 10

Chemin Auguste-VILBERT 10, 1218 Le Grand-Saconnex

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rue: Chemin Auguste-VILBERT
secteur : 662300031-Grand-Saconnex - Organisations
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[1] : 0, pour 25.58 mètres.
Carte

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église cath. St- Hippolyte, remontant aux VIe-VIIe s., plusieurs fois agrandie, notamment aux XIIIe- XIVe s. par un nouveau chœur encore en place. Nef redessinée en 1837-38 par Jean- Pierre Guillebaud en style néogoth. A l’extérieur, façade percée d’une grande porte à accolade et d’une baie ogivale et surmontée d’un clocher carré. Auvent de 1945. A l’intérieur, élégance du motif de l’arc brisé néogoth. dans la nef, dans les pas- sages vers les chapelles et dans la tribune. Chœur voûté de tuf en berceau brisé, trois fenêtres hautes et étroites largement ébrasées, enfeu et piscine liturgique. Devant l’arc triomphal, chapelles latérales en saillie : au S, chapelle St-Joseph, début XVIe s. mais avec des voûtes d’arêtes de 1837 ; au N, chapelle funéraire des seigneurs de Saconay dédiée à saint Jean et saint Maurice, fin XVe s., avec porte sur l’ext., voûte d’ogives sur colonnettes et pierres tombales gravées des nobles de Saconay, entre 1460 et 1480. Vitraux XIXe et XXe s. sig. Enneveux et Bonnet, Georges Jourdin, Adrien Mastrangelo et Eric de Saussure. Triptyque goth. italien, milieu XVe s. (Vierge à l’Enfant entre saint Jacques le Majeur et saint Antoine ermite). Dans la cha- pelle funéraire, tableau d’autel en mosaïque sig. Adrien [Mastrangelo]. Dernière rest. 1984-85. [2][3].

Dalles funéraires

Dalles funéraires qui recouvraient à l'origine, l'une la tombe de Pierre de Saconay et de son fils Guillaume, et l'autre celle de son autre fils, Jacques. Ces deux personnages, membre d'une famille noble parmi les plus anciennes du diocèse de Genève, sont morts entre 1460 et 1480, ce qui permet de situer l'époque de la réalisation des pierres tombales. Simplement gravées au trait, elles présentent l'effigie des défunts (un seul personnage en armes pour Guillaume et Pierre ; Jacques porte des habits de chanoine) : les images occupent presque toute la surface des plaques rectangulaires, encadrées par les épitaphes – en lettre gothiques et en français.

Les sépultures se trouvaient à l'origine dans l'église du Grand-Saconnex, mais les dalles funéraires furent déplacées à plusieurs reprises. Après divers avatars, elles furent déposées en 1890 au cimetière du Petit-Saconnex et ne réintègrent l'église restaurée qu'en 1948. Nouvelle restauration en 1988.[4]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 905
  3. Objet classé du canton de Genève, MS-c62[1]
  4. Objet classé du canton de Genève, MS-c92[2]