Chemin de Machefer 29

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Chemin de Machefer 29

Chemin de Machefer 29, 1290 Versoix

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rue: Chemin de Machefer
secteur : 661500030-La Bâtie
type : Mixte: logements/activités ou équipement collectifs
construction : 0
étages[1] : 5, pour 12.72 mètres.
Carte

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Maison rurale de type concentrée avec logement au rez-de-chaussée, cadastrée en 1847 au nom de Jean-Daniel Bez (bât. 501) et accompagnée d’une ancienne dépendance construite en 1938 (bât. 286).

En position isolée, les deux bâtiments encadrent une cour étroite. La maison plus ancienne possède un plan rectangulaire axé sud-ouest nord-est. Elle montre six travées fonctionnelles qui s’élèvent sur deux ou trois niveaux partiellement excavés. Le logement, situé à l’extrémité sud, est se dresse au-dessus d’une cave semi-enterrée et possède trois niveaux d’habitation: on y accède par un petit degré à volées convergentes adossé à la façade sud-ouest ou par un degré droit situé contre la façade sud-est. Suivent, en direction du nord-est, deux écuries, une grange, une troisième écurie puis une remise. Un vaste fenil surmonte à l’étage les travées agricoles: il est desservi par deux portes hautes. La substance architecturale du bâtiment est assez bien conservée, la structure originelle du bâtiment étant encore parfaitement lisible. Le logement est éclairé abondamment: sur la façade sud-ouest, il montre trois rangées d’ouvertures alignées, qui sont abritées sous un avant-toit en berceau. La toiture à deux pans et croupe unique au-dessus du logement se prolonge sur toute la longueur du bâtiment, un léger décrochement en hauteur signalant la travée d’habitation. La profonde saillie qu’elle forme sur la façade sur cour est soutenue par des aisseliers en bois; au nord-ouest, ce sont les murs d’annexes adossées au bâtiment au cours du temps qui la supportent (elle a été prolongée à cet effet, comme le montre le changement de pente). La couverture est faite de tuiles mécaniques, interrompues par quelques vasistas et souches de cheminées.

Malgré les transformations (notamment la reconstruction des murs des travées à destination agricole au sud-est, la réfection du lambrissage de l’étage et l’ajout d’annexes au nord-ouest, tout cela suite à un incendie en 1932), ce bâtiment, par son ancienneté et son intégration dans un hameau possédant des origines très reculées présente une valeur patrimoniale certaine. L’ancienne dépendance, construite comme entrepôt mais convertie depuis en maison d’habitation, présente un intérêt patrimonial moindre.[2]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.