Chemin des Chaumets 12

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Chemin des Chaumets 12

Chemin des Chaumets 12, 1239 Collex

Google maps
rue: Chemin des Chaumets
secteur : 661500050-Collex
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 2, pour 10.16 mètres.
Carte

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Maison et grange cadastrées en 1806 au nom de Vasserot de Vincy. Toutes les deux sont peut-être déjà attestées sur un plan de 1721-1723 (Ackermann, Hans-Moëvi, Roland et Schaetti 1997-2005) et ont été utilisées comme école et salle de culte au XIXe siècle (Gaillard

Couverte par un toit en croupe, cette maison compte trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage carré et des combles éclairés par une lucarne au nord-est. Isolée et placée en retrait du chemin par un jardin d’agrément et un mur de pierre doté d’un portail, elle est dévolue dès le départ à l’habitation bourgeoise. Dans la tradition de l’architecture néoclassique de la Restauration, elle se divise en trois travées égales.

L’entrée principale s’ouvre au sud-ouest, du côté du chemin et du jardin. Une seconde porte est percée sur la façade nord-ouest, du côté où s’étendait, côté Jura, le potager. Dans cette maison primitive, toutes les ouvertures et les chaînes d’angle ont des encadrements en pierre de roche. Dans un second temps, cette résidence, sans doute jugée trop petite au fil du temps, a été augmentée d’un logement charpenté qui est venu s’adosser à sa façade arrière, côté nord-est, la plus mal orientée et la plus pauvre aussi. Celui-ci est couvert par un toit en appentis. Indépendante de la construction primitive, cette adjonction a sa propre porte d’entrée tournée du côté du Jura. Une construction sans intérêt se développant sur deux niveaux est venue plus récemment se coller à l’angle est de la maison. Elle compte un atelier en bas et des pièces à l’étage.

Bien conservée, cette maison témoigne de l’embourgeoisement progressif de Collex sous la Restauration. Comme trois autres constructions similaires (soit les numéros 57, 59 et 93 de la route de Vireloup), elle se situe en dehors du noyau historique du village pour deux raisons : la première, parce que ce centre accueillait un habitat dense et serré dans lequel il était difficile de construire ; la seconde, parce que le propriétaire de cette maison, comme ceux des trois autres, cherchait pour bâtir sur une place dégagée, plus saine et plus ensoleillée.[2].
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.