Chemin des Crêts-de-Pregny 15A

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Chemin des Crêts-de-Pregny 15A

Chemin des Crêts-de-Pregny 15A, 1218 Le Grand-Saconnex

Google maps
rue: Chemin des Crêts-de-Pregny
secteur : 662300020-Les Blanchets
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 2, pour 9.38 mètres.
Carte

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Datant d’avant 1847, cette débridée construite comme dépendance de la maison d'un riche cultivateur (cf. Crêts-de-Pregny 15, fiche RAC-GSX-2088) faisait jadis partie d’un petit domaine fondé vraisemblablement dans les années 1830-1840. Cette maison et la débridée qui l’accompagne ont la chance d’être établies en bordure du chemin des Crêt-de-Pregny qui, comme son nom le dit bien, est la partie la plus haute de ce secteur du territoire du Grand-Saconnex, sur une ligne de faîte, à l’endroit où la pente du terrain commence à s’incliner en direction du lac. De cette place favorisée, ce petit domaine jouissait d’un très bon ensoleillement, et très vraisemblablement aussi d’une vue en direction du lac et des Alpes, ce qui constituait alors dans ces années l’orientation la plus prisée. Depuis, la course du soleil (hormis à l’été), et la vue sur le Mont-Blanc ne sont plus que de lointains souvenirs étant donnée l’arborisation croissante des alentours : buissons, arbres isolés ou plantés en haie.

Logiquement placée en retrait par rapport à la villa, cette débridée garde sa physionomie ancienne, du moins depuis le chemin qui mène à la villa. Elle est couverte par un toit à deux pans dont l’avant-toit, soutenu par trois grands aisseliers, déborde largement pour abriter des intempéries les activités découlant des soins donnés aux équidés. A gauche, la grande porte ouvrait autrefois sur la remise de la voiture, tandis qu’à droite une porte basse, et la fenêtre à côté, ouvraient sur l’écurie dans laquelle s'abritait le cheval (ou peut-être les chevaux), avec dans le fond, la sellerie. A l’étage devait se tenir le fenil (là où se voit une fenêtre en demi-lune), et derrière, peut-être le logement du palefrenier : mais cette partie-là du rural a été agrandie, et il est donc difficile aujourd’hui de l’affirmer. La taille réduite de cette débridée, dans laquelle il est difficile de loger tous les services liés aux équidés montés ou attelés, avec voiture, stockage du foin et de la paille, se justifie par la relative modestie du domaine, qui appartient à un paysan de la commune.

Ce petit rural a certes été augmenté au nord-ouest, mais, il faut le noter, de manière à ce que cette adjonction ne puisse être vue de l’entrée de la propriété et de la cour commune qui fait la jonction entre les deux bâtiments. Par son ancienneté, la qualité architecturale de ses éléments anciens et comme élément inséparable de la villa, ce bâtiment mérite d'être préservé.[2]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune du Grand-Saconnex), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.