Eglise Saint-Paul

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Eglise Saint-Paul

Avenue de Saint-Paul 6, 1223 Cologny

Google maps
rue: Avenue de Saint-Paul
secteur : 661700011-Saint-Paul
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 4, pour 12.17 mètres.
Carte

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Situé Avenue de Saint-Paul 6 et construite par Adolphe Guyonnet en 1913-1915. "Gesamtkunstwerk". Cette oeuvre est le berceau d'un mouvement artistique visant à renouveler l'art sacré dans les diocèses de suisse francophone. Peintures murales de Maurice Denis (idéologue du mouvement). Vitraux de Charles Brunner (1916), Alexandre Cingria (1916, 1926), Maurice Denis (1923) Marcel Poncet (1915, 1923)[2][3]

1913-15, commanditée avec son presbytère par l’abbé Francis Jacquet. Premier ma- nifeste du renouveau de l’art sacré en Suisse romande. Architecture néo-romane d’Adolphe Guyonnet d’inspiration toscane. Programme décoratif, 1918-25, dir. par Maurice Denis, chef de file des Ateliers d’art sacré à Paris. Façade précédée d’un long porche centré sur le portail. Tympan et voussures du sculpt. François Bocquet. A l’intérieur, de Maurice Denis : peinture marouflée de la Conversion de saint Paul dans l’abside, mosaïque du Baptême du Christ derrière la cuve baptismale, cartons des vitraux des fenêtres hautes de la nef et du vitrail de bas-côté droit dédié à l’abbé Francis Jacquet († 1919). De Georges de Traz : cycle de la Vie de saint Paul sur les voûtes des bas-côtés. De Marcel Poncet : peinture des caissons de la toiture et cartons des autres vitraux du bas-côté droit. D’Alexandre Cingria : vitraux du bas-côté gauche et de la lunette d’entrée. Au bas de l’escalier de la tribune, bas-reliefs des pilastres de Casimir Reymond. Chemin de Croix de François Bocquet. Rest. par Antonio Casanova et Théo-Antoine Hermanès, 1986-87. Dans la chapelle créée en 1978, autel, tabernacle et Christ en croix par Henri Presset, 1977, et vitraux de Pierre Chevalley, 2006.[4][5]

Église Saint-Paul conçue comme une œuvre d'art totale et collective comprenant l'architecture, le décor et le mobilier. Premier manifeste du renouveau de l'art sacré en Suisse romande (groupe de Saint-Luc et Saint-Maurice). C'est l'architecte Adolphe Guyonnet qui établit les plans de la nouvelle église, dont le patronage artistique fut confié à Maurice Denis ; construction de 1913 à 1915, décor jusqu'en 1925. L'architecte s'inspira du vocabulaire paléochrétien, (plan basilical avec narthex, éléments de décor, etc.) mais fit exécuter toutes les structures portantes en béton. Alexandre Cingria, Charles Brunner et Marcel Poncet réalisèrent les vitraux ; Denis exécuta la grande peinture de l'abside et dessina la mosaïque. Peintures murales de De Traz, bas-reliefs de Casimir Reymond, stations de croix et tympan de François Bocquet, fers forgés de Wanner. Nouvel agencement du chœur terminé en 1974 ; travaux de restauration, en particulier des peintures murales, en 1986-1987.

(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 468-469)[6]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. L'édifice est cité dans XXe, un siècle d'architectures à Genève, éditions Infolio, page 9.
  3. Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  4. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 796
  5. Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 111
  6. Objet classé du canton de Genève, MS-c220[1]