La Malvande, du nom d’une famille de Valence (Espagne), acquéreur de cette seigneurie en 1534. Maison forte augmentée d’un nouveau corps de logis entre 1713 et 1718 pour Abraham Sautter, négociant originaire de Saint-Gall. Le banquier Jacob Huber remplaça, ap. 1724, la tour par deux ailes basses, agrandit les bât. d’exploitation, acheta le domaine voisin du Vengeron et développa jardins et plantations, dont subsiste une longue allée de marronniers. Catherine Fabri-Vernet ajouta en 1773 un étage aux ailes, les coiffant de toits à la Mansart, et fit constr. les grandes et remarquables dépendances act. au mi- lieu du XIXe s. Nouvelles interventions pour son descendant Ernest Saladin-Melly par Jacques-Louis Brocher avec aménagement des espaces int. de la maison de maître et des dépendances. Modernisations div. dès 1958 pour l’industriel de l’allumette, le Suédois Torsten Kreuger. Act. vaste projet hôtelier, comprenant un lotissement de vil- las de luxe sur la partie S du domaine.
[2]- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 911