Musée Ariana

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Musée Ariana

Avenue de la Paix 10, 1202 Genève

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rue: Avenue de la Paix
secteur : 662132020-Ariana
type : Equipement collectif
construction : Avant 1919
étages[1] : 3, pour 31.83 mètres.
Carte

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  • 1876 : Décès d'Ariane de la Rive (mère de Gustave Revilliod), à 85 ans. Le nom du musée vient d'elle.
  • 1877-1884 : chantier. Emile Grobéty fait les plans et débute le chantier. Son manque d'expérience fait que l'architecte Goss termine le chantier. C'est le deuxième musée Genevois (après Rath), et le premier musée encyclopédique. Style écléctique néo-renaissance et néo-baroque,
  • 1884 : inauguration du musée privé, construit par Emile Grobéty pour exposer les collections de M. Revilliod. Sidler Godefroy est surveillant du chantier et premier conservateur du musée. Eclectisme architectural.
  • 1890 : après le décès de M. Revilliod, le musée est transéféré à la Ville de Genève, avec un terrain de 35 hectares qui sera notamment utilisé pour installer l'ONU et le Jardin Botanique.
Conçu par le collectionneur et mécène protestant Gustave Revilliod en souvenir de sa mère, Ariane de Sellon, sur des plans d’Emile Grobéty. Dat. « 1878-1883 » sur la façade lac. Petit palais dont l’architecture oscille entre styles néo-Renaissance à l’ext., avec une forte empreinte de Michel-Ange, et néo-baroque à l’int. Les portraits sculptés d’Ariane et Gustave Revilliod encadrent le cartouche du couronnement de la façade principale et commandent un décor de sculptures réalisé entre 1884 et 1900 sur l’ensemble des façades par Luigi Guglielmi, Emile Leysalle, Antoine Custor et Emile-Dominique Fasanino. A l’intérieur, hall spectaculaire sur une double colonnade qui délimite l’espace d’une coupole, version très luxueuse en marbre de Carrare d’un temple protestant et démonstration que le calvinisme peut aussi faire œuvre d’art. Peintures plafonnantes de Frédéric Dufaux. Légué à la Ville de Genève en 1890, avec la maison de maître et sa propriété. Depuis 1953, siège de l’Académie internationale de la céramique. Rest. et réaménagé en 1985-93 en Musée suisse de la céramique et du verre. Loge d’entrée par Jacques-Elysée Goss. Dans le parc, entre autres statues, buste en marbre représentant Michel-Ange en provenance d’une niche de la façade, « Le sommeil et la mort », marbre de Luigi Guglielmi, v. 1880, « Femme debout », bronze de Maurice Sarki, v. 1950.[2][3][4]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  3. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 819
  4. Cité dans "L'architecture à Genève 1976-2000", édité par Infolio, page 470