Route d'Hermance 544-548

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Route d'Hermance 544-548

Route d'Hermance 544, 1248 Hermance

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rue: Route d'Hermance
secteur : 662500020-Le Bourg
type : Mixte: logements/activités ou équipement collectifs
construction : Avant 1919
étages[1] : 4, pour 12.69 mètres.
Carte

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Route d'Hermance 544-548

Route d'Hermance 546, 1248 Hermance

Google maps
rue: Route d'Hermance
secteur : 662500020-Le Bourg
type : Mixte: logements/activités ou équipement collectifs
construction : 0
étages[2] : 3, pour 13.01 mètres.
Carte

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Route d'Hermance 544-548

Route d'Hermance 548, 1248 Hermance

Google maps
rue: Route d'Hermance
secteur : 662500020-Le Bourg
type : Autre bâtiment
construction : Avant 1919
étages[3] : 3, pour 5.51 mètres.
Carte

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anc. Auberge de la Couronne, installée dans les murs de l’Hôtel de Ville du XVIe s. surélevé au XVIIIe s. Le bât. tripartite, placé dans l’axe de la rue Centrale, formait, avant sa rénov. en 1965, un exemple très repré- sentatif de l’architecture civile du goth. tardif. [4][5]

544

Maison déjà cadastrée en 1731. Elle constituait alors la partie sud-est d’une parcelle composée d’une «maison et place», qui englobait la route d’Hermance 544, 546 et 548, et qui appartenait à Jacques Guigonat et sa nièce. En 1809, elle constituait la partie orientale d’une «maison» s’étendant à l’ouest en englobant la route d’Hermance 544, et appartenant à Françoise Regard (femme Montilliet) et Marie Regard.

La maison est aujourd’hui contiguë à l’ouest à la route d’Hermance 544 et au nord à la route d’Hermance 548. Elle est composée de trois corps de bâtiment, formant un plan en T et s’élevant sur deux étages séparés du rez-de-chaussée par cordon, avec combles habitables et toitures indépendantes s’imbriquant les unes aux autres.

Le corps de bâtiment ouest n’est visible que par le sud, et s’intègre dans une même façade avec celle de la route d’Hermance 544; seule la partie orientale, à partir de la porte du rez-de-chaussée, fait partie du bât. 309. Les encadrements de la fenêtre géminée et des trois fenêtres simples du 1er étage de la façade sud, à linteaux à accolades superposées et congés sculptés, ont été réalisés en 1965, lors de travaux ayant touché l’ensemble de l’îlot; les autres fenêtres présentent des encadrements rectangulaires; la porte du rez-de-chaussée, en plein-cintre, présente un encadrement sobrement mouluré, combinant molasse (en sa partie supérieure) et calcaire (pour les piédroits).

Au sud, un corps de bâtiment est situé hors-oeuvre, perpendiculairement à l’îlot (peut-être comme tourelle d’escalier, au vu de l’emplacement des percements). Tous les encadrements des ouvertures ont également été (re?)créés en 1965, avec des modénatures évoquant celles de fenêtres médiévales (notamment une meurtrière, à l’est), excepté un seul, sur la face sud: une porte située au 1er étage, avec encadrement de molasse appareillée, visiblement ancien. L’angle sud-ouest présente encore une chaîne d’angle apparente, tandis que le crépi laisse affleurer les pierres de la maçonneries sur toutes les faces du corps de bâtiment.

Le corps de bâtiment oriental présente, sur sa façade est, des fenêtres percées régulièrement, toutes avec des encadrements rectangulaires, excepté un, à arc surbaissé délardé, mais tous modernes; sa face sud présente le même type d’encadrements à chanfrein néo-médiéval.[6]

546

Maison déjà cadastrée en 1731. Elle constituait alors la partie nord-ouest d’une parcelle composée d’une «maison et place», qui englobait la route d’Hermance 544, s.n. (bât. 309) et 548, et qui appartenait à Jacques Guigonat et sa nièce. En 1809, elle constituait le corps de bâtiment principal d’une maison appartenant à Jean Regard, qui englobait également la petite annexe no 844, aujourd’hui rattachée à la maison à la route d’Hermance 548.

Maison d’origine médiévale, contiguë au sud à la route d’Hermance 544, et à l’est, aux bat. 844 et 15 de la route d’Hermance 548. De plan rectangulaire, elle s’élève sur deux étages sur rez-de-chaussée, couverts d’un toit à deux pans avec demi-croupe côté nord.

Sa façade principale, côté ouest, se compose de deux parties. La partie de gauche présente la typologie habituelle des maisons médiévales d’Hermance: l’accès à la cave (semi-enterrée) se fait par le rez-de-chaussée, par une entrée surmontée d’un linteau de bois percée dans le mur parapet de l’escalier flanquant la façade, suivie de la porte de cave elle-même, située sous une arcade de pierres appareillées, au bas de quelques marches d’escalier; le seuil de la porte présente le millésime «1886 LM». L’escalier flanquant la façade mène à un 1er étage de logement, avec porte d’entrée (dont le vantail semble dater du XVIIIe siècle) et fenêtre à croisées, toutes deux avec encadrements de molasse (chanfreiné pour celui de la porte; à gorges et congés, mais réalisé probablement en 1965 pour celui de la fenêtre). Les percements du rez-de-chaussée – avec leurs encadrements en larges blocs de molasse – et celui du 2e étage existaient déjà avant la rénovation de 1965. La partie droite de la façade, légèrement en saillie par rapport à la partie gauche, est percée d’une large baie sous linteau de bois surbaissé au rez-de-chaussée, d’une fenêtre à triplet à linteaux à accolades superposées au 1er étage (fenêtre reconstituée en 1965 d’après une fenêtre effectivement préexistante), et de deux fenêtres à encadrements rectangulaires au 2e étage. L’angle nord-ouest est marqué par une chaîne d’angle apparente. Les percements de la façade nord, quant à eux, présentent tous des encadrements rectangulaires en ciment, à l’exception de la fenêtre de l’étage des combles, à encadrement de bois très récent. Cette maison - longtemps l’Auberge de la Couronne - est dite avoir été l’ancienne maison de ville médiévale d’Hermance (Pisteur 1912; Guide artistique 2011).[7]

548

Maison déjà cadastrée en 1731. Les numéros 15 et 844 constituaient alors la partie nord-est d’une parcelle composée d’une «maison et place», qui englobait la route d’Hermance s.n., 544, 546, et qui appartenait à Jaques Guigonat et sa nièce. En 1809, le numéro 844 constituait une annexe orientale à la maison de Jean Regard (route d’Hermance 546), tandis que le numéro 15 est cadastré, dans ses dimensions actuelles, comme maison appartenant à Jean Louis Regard. Les bâtiments numéros 553 et 592 sont situés à l’emplacement d’une «masure» cadastrée en 1731 comme appartenant également à Jaques Guigonat et sa nièce, mais n’apparaissent plus sur le cadastre de 1809.

Le numéro 548 de la route d’Hermance est composé de quatre corps de bâtiments: le principal (bât. 15), au plan en L, flanqué perpendiculairement, au nord-ouest, par un second corps de bâtiment (bât. 844) – de plan rectangulaire –, à l’ouest par la route d’Hermance 546, au sud par la route d’Hermance s.n. (bât. 309), et à l’est par un troisième corps de bâtiment (bât. 592, non visible depuis le domaine public), lui-même adjacent au quatrième corps de bâtiment (bât. 553, non plus visible). Les bâtiments 15 et 844 s’élèvent tous deux sur un étage sur rez-de-chaussée haut, avec combles habitables.

La façade nord du bâtiment 844 est large d’une seule travée de fenêtres. Alors que l’encadrement de la porte au rez-de-chaussée a été complètement rénové, les encadrements des deux fenêtres semblent au moins partiellement avoir conservé leurs pierres anciennes, avec feuillure au 1er, et chanfrein au niveau des combles. La façade orientale est aveugle.

L’entrée au corps de bâtiment 15 se fait par le côté nord de «l’aile» occidentale – légèrement en retrait de la partie orientale du bâtiment – par une porte située quelques marches au-dessus du niveau du sol. La façade nord de l’aile orientale conserve encore des vestiges de molasse témoignant de l’ancienneté de la maison: au rez-de-chaussée, l’encadrement d’une porte aujourd’hui bouchée, à 1 mètre environ du niveau du sol actuel, avec un motif d’accolade encore perceptible sur le linteau (XVe-XVIe siècle, vestiges mis au jour après 1975: Bory 1975), et au 1er étage, une fenêtre à encadrement chanfreiné retombant en congés. L’appareil des murs est laissé visible çà et là sous le crépi, notamment sous la fenêtre géminée moderne, à encadrement rectangulaire à feuillure flanquant la porte, et au niveau des chaînes d’angles. Les percements de la façade orientale semblent dater du XIXe ou du XXe siècle.

Après 1809, la fonction de la maison n’a pas changé. En 1849, la maison cadastrée au nom de J. Decroux connaît une réparation de sa façade. En 1984, la maison est agrandie. Cette transformation est visible sur le pignon de la façade est du bâtiment 553.[8]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Données fournies en opendata par le site SITG
  3. Données fournies en opendata par le site SITG
  4. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 842
  5. Objet classé du canton de Genève, MS-c111[1]
  6. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Hermance), accessible sur site du RAC
  7. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Hermance), accessible sur site du RAC
  8. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Hermance), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.