Route d'Ornex 28

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Route d'Ornex 28

Route d'Ornex 28, 1239 Collex

Google maps
rue: Route d'Ornex
secteur : 661500010-Bossy
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 4, pour 13.65 mètres.
Carte

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Compris dans le mas constitué par les numéros 20, 24 et 30 route d’Ornex et 4, 6 et 8 Impasse Barjins, le 28 est constitué de deux maisons accolées. La première, la plus importante, et la plus ancienne aussi qui date de l’Ancien Régime, se développe en profondeur sur une parcelle longue et étroite. La seconde, en retrait, est une adjonction plus récente.

Couverte par un toit en bâtière, la première compte trois niveaux : un rez-de-chaussée de plain-pied, un étage et des combles éclairés par une lucarne moderne. De loin le crépi en ciment qui la recouvre fait illusion en lui donnant un aspect contemporain. De plus près, il en est tout autrement. En effet, la porte d’entrée et les fenêtres - une au-de-chaussée et deux à l’étage -, reçoivent des encadrements très différents qui remontent à diverses époques. Les ouvertures les plus anciennes - c’est-dire la porte de plain-pied et la fenêtre au niveau supérieur qui lui est la plus proche -, reçoivent un chambranle en molasse qui est chanfreiné, une manière de faire qui disparaît au cours du XVIII siècle. Vient ensuite la fenêtre en haut à droite, aussi en molasse, mais sans chanfrein. En bas, la plus récente est pourvue d’une feuillure pour mieux fermer les contrevents. Ces disparités sont étonnantes, d’autant que ces quatre ouvertures ont quasiment le même format. Il pourrait donc s’agir de spolia assemblées et normalisées en cour de chantier.La seconde maison est venue se glisser plus récemment entre la première et le numéro 24 qui la jouxte. Placée nettement retrait, elle est rejetée dans la pénombre. Elle compte elle aussi trois niveaux : un rez-de-chaussée percé d’une porte et d’une fenêtre, un étage qui prend son jour grâce à deux autres et, au-dessus, un second qui lui ne reçoit aucune ouverture. Cette partie aveugle est difficilement compréhensible. Elle doit résulter de travaux maladroits menés au XIXe ou XXe siècle. Quant à la toiture débordante qui couvre ce dernier niveau, elle est tout aussi difficile à comprendre : elle contribue un peu plus à assombrir la maison.

Faisant partie d’un mas très serré, ces deux maisons (très disparates), comme les autres qui les avoisinent, participent à l’effet d’ensemble et à la cohérence de cette partie du village de Bossy.[2].
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.