Edifié en 1756-58 comme un symbole de la richesse patricienne genevoise à l’entrée du territoire protestant, nouvellement limité à la Seymaz par le traité de Turin de 1754. Plan elliptique du mathématicien Jean-Louis Calandrini, réalisé par les maîtres maçons Gibot, Vau- cher, Matthey et Favre. A l’extérieur, large façade droite à fronton incurvé pour l’emplacement de l’horloge précédée d’un portique à colonnes toscanes exprimant les deux entrées excentrées. Clocheton ajouré octogonal. Remplacement des colonnes du portique en 1844. A l’intérieur, amphithéâtre surmonté d’une galerie en bois. Bancs d’orig. Chaire décorée de motifs de plâtre dressée contre le mur de façade. Plusieurs campagnes de réfection dès 1835. Tour à l’arrière en 1851 pour abriter les contre- poids de la nouvelle horloge, modif. en 1928 pour une sacristie et un escalier. Rest. interne 2007-09. L'adresse était au 151 mais visiblement le 151 n'existe plus. La boîte aux lettres est au 153 donc.
[2][3]- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 856
- ↑ Objet classé du canton de Genève, MS-c44[1]