Route de la Vieille-Bâtie 50-52

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Route de la Vieille-Bâtie 50-52

Route de la Vieille-Bâtie 50, 1239 Collex

Google maps
rue: Route de la Vieille-Bâtie
secteur : 661500020-La Rosière
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 3, pour 11.93 mètres.
Carte

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Route de la Vieille-Bâtie 50-52

Route de la Vieille-Bâtie 52, 1239 Collex

Google maps
rue: Route de la Vieille-Bâtie
secteur : 661500020-La Rosière
type : Habitation
construction : 1919-1945
étages[2] : 3, pour 9.86 mètres.
Carte

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Le domaine de La Vieille-Bâtie s’étend sur un grand périmètre compris entre la frontière franco-suisse, la Fontaine de Pissevache et le cours de La Versoix. Les bâtiments sont cadastrés dès 1721-1723. Aujourd'hui, la partie nord-ouest est toujours agricole, tandis que celle au sud-est a été transformée en golf. Situé en bordure de la rivière, il se divise aujourd’hui en deux numéros, le 50 et le 52.

Sous le numéro 50 se rangent différents bâtiments : hangars, remises, couverts, petites construction - toujours en place qui contenait un boiton à cochon et un four -, cabane de jardin façon chalet et surtout une grande ferme. Tout en longueur, du nord-est au sud-ouest, celle-ci se divise en deux parties distinctes avec une façade côté cour - là où est installée une fontaine à deux bassins pour les bêtes - et une façade donnant sur les champs. Sur des fondations plus anciennes, s’alignent d’abord six travées différentes maçonnées qui sont cadastrées en 1847. La première est la partie habitation, tandis que les cinq autres, comprises entre deux murs coupe-feu, se partagent alternativement entre granges et écuries de plain-pied, tandis qu’au-dessus, d’un bout à l’autre, règne un long fenil couvert par un toit en bâtière. Toute cette partie est protégée par un large avant-toit soutenus par des aisseliers consolidés de décharges. Passé le mur coupe-feu, se rangent ensuite deux autre travées construites en 1941. La première se partage en une partie maçonnée en bas, destinée à accueillir une écurie, et un volume charpenté servant à abriter un fenil en haut. La seconde, complètement charpentée avec un essentage à clins en guise de revêtement, abrite un fenil supplémentaire et une réserve à grain. C’est d’ailleurs de ce côté, contre le pignon, qu’a été élevé un silo en béton. Ces deux périodes constructives sont donc très visibles, côté cour surtout. Là se lisent aisément les transformations en ciment entreprises en sous-oeuvre sans doute en 1941 : rectification des portes de grange (dont peu encore voir les linteaux anciens en bois affleurés à la surface du crépi), et celles des écuries. La façade sud-est a été quant à elle un peu plus malmenée pour répondre aux exigences de l’agriculture moderne. De plus, un couvert supplémentaire a été construit tout du long supporté par une charpente moisée. Récemment, sur tout se pan de toit tourné au sud-est, ont été installées des plaques photovoltaïques.

Cette ferme en bon état de conservation (car l’activité agricole s’est arrêtée il y a peu) témoigne de deux changements majeurs arrivés dans l’agriculture du bassin lémanique. La première, après les guerres d’Empire, illustre bien ce que l’on a appelée la « révolution fourragère » ; la seconde, les effets combinés de l’introduction de nouvelles normes sanitaires en matière d’élevage et de la mécanisation des travaux agricoles qui s’est opérée après la première mondiale. De plus, ce domaine conserve un environnement paysager de première importance qui côtoie le lit de La Versoix, l’unes rivières les plus belles du canton.[3]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Données fournies en opendata par le site SITG
  3. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.