Eglise Russe

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Eglise Russe

Rue Rodolphe-TOEPFFER 9, 1206 Genève

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rue: Rue Rodolphe-TOEPFFER
secteur : 662101040-Les Tranchées
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[1] : 0, pour 23.74 mètres.
Carte

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constr. vers l’emplacement présumé du couvent de St-Victor en 1864-65 sur les plans de l’arch. de St-Pétersbourg David Ivanovitch Grimm mis en œuvre par Jean-Pierre Guillebaud et Antony Krafft. Architecture dans la tradition de la vieille Russie. Plan carré central ceinturé d’un niveau bas comprenant le porche d’entrée et trois coupolettes en saillie formant chevet. Huits coupoles orientales dorées sur socle polygonal ajouré, toutes surmontées d’une croix dorée, emblème repris quatre fois sur les façades latérales. Clocher-porche et bas-côtés de la nef rajoutés en 1916. A l’intérieur, lumière diffusée par quatre fenêtres hautes et étroites en plein cintre et trois fenêtres latérales. Iconostase en marbre de Carrare sculpté par Benjamin Henneberg avec portes décorées de panneaux et médaillons peints par Luigi Rubio, 1866. Décor peint du sanctuaire par Joseph Benzoni, à l’exception de la figure du Christ des Séraphins et des Evangélistes par Giacomo Donati de Lugano. Sur les murs, deux toiles du peintre russe Grigori Kochelev et nombreuses icônes, XVIe-XXe s.[2][3][4]Église russe avant 1900.jpg 2046104707 d160ce41b5 o.jpg


Église russe, exemple original d'une architecture orientale sacrée à Genève. Les cinq lanterneaux à bulbes dorés à la feuille d'or qui la surmontent, visibles de loin, confèrent un accent insolite au paysage bâti du quartier résidentiel des Tranchées. Dès 1854, un pope célébrait des offices dans une maison particulière des Eaux-Vives, pour les Russes établis à Genève. A l'exemple d'autres communautés religieuses, celle-là demanda et obtint la concession gratuite d'une surface sur le terrain des anciennes fortifications pour y édifier un sanctuaire. Élevé entre 1865 et 1866 par l'architecte Jean Pierre Guillebaud, selon des projets établis par David Grimm de Saint-Pétersbourg, c'est un édifice de style néo-byzantin tant par le choix de l'architecture que par le plan de type centré: les trois nefs, auxquelles correspondent trois absides au chevet, sont entourées d'un déambulatoire. Réfection complète en 1916: ajout d'un porche et remaniement du décor intérieur. Travaux de restauration en 1966, 1991 et depuis 2013.

(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 450-451)[5]

  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 779
  3. Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  4. Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public page 30.
  5. Objet classé du canton de Genève, MS-c210[1]