Eglise Saint-Germain

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Eglise Saint-Germain

Rue de Saint-Germain 2, 1204 Genève

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rue: Rue de Saint-Germain
secteur : 662101070-Cité
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[1] : 0, pour 32.71 mètres.
Carte

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ancien siège paroissial dont les substructions remontent au IVe s., mais dont l’état présent date essentiellement du XVe, avec la conservation de murs du XIIe et du clocher reconstruite ap. 1334. Un acte de 1460 mentionne que le maçon Pierre de Domo y éleva des murs. A St-Germain, les syndics de la Ville autorisèrent pour la première fois, en 1535, la prédication des Réformateurs. Cependant, l’histoire de cette église exprime les vicissitudes des conflits religieux qui agitèrent la ville. Utilisée comme boucherie, fonderie de canons, magasin d’artillerie, elle servit entre 1576 et 1731 au culte des protestants des Flandres réfugiés, puis remplaça la cathédrale pendant la grande rest. de 1752-56.

L’admin. française l’attribua en 1803 aux cath. Elle fut alors ornée de stalles et boiseries XVIIIe s. en provenance de l’anc. chartreuse de Ripaille, près de Thonon, tandis qu’un certain nombre des tableaux remis à Genève par Napoléon pour la formation d’un musée étaient exposés dans l’église (auj. la plupart, sauf quatre, sont au Musée d’art et d’histoire). En 1873, l’église, après expulsion des cath. romains, fut attribuée aux cath. chrétiens (dissidence récusant l’infaillibilité papale) qui l’occupent encore. Rest. en 1904-06 par Camille Martin et en 1962-66.

Extérieur. Simple nef terminée par un chœur à cinq pans et entourée de contreforts, entre lesquels se sont édifiées les chapelles. Porte class. dans le chevet. Haut clocher carré au-dessus de la chapelle centrale N, ajouré d’étroites baies en plein cintre. Inté- rieur. Large nef couverte de croisées d’ogives s’appuyant sur les colonnes engagées dans les murs, chœur couvert d’une voûte d’ogives à huit branches. Chapelles latérales régulières au S, diversifiées au N, avec consoles et clefs sculptées. Dans l’une d’elle, vestige d’un autel en pierre de l’église paléochrétienne (Adoration de la croix). Mobilier sculpté par Alexandre Meylan et Pierre Siebold, 1966, vitraux de Bodjol et tabernacle de Michel Deville, 1968.[2][3]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 755
  3. Objet classé du canton de Genève, MS-c53[1]