Usine hydraulique

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Usine hydraulique

Place des Volontaires 2, 1204 Genève

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rue: Place des Volontaires
secteur : 662113021-Coulouvrenière - Rois
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[1] : 0, pour 18.52 mètres.
Carte

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Usine hydraulique

  • 1885-1886 : première étape de construction
  • 1888 : deuxième étape
  • 1890-1892 : troisième étape de construction.

Halle de maçonnerie et charpente métallique des constructeurs Weibel, Briquet & Cie. L'axe des fenêtres correspond à l'axe vertical des turbines. La verrière des deux façades principales réinterprète le topos de l'arc triomphal et connote la valeur symbolique : monument à l'industrialisation et au progrès technique.

Servait encore à la distribution de l'eau potable dans les années 1980. Avec 18 turbines, le bâtiement permettait de réguler le niveau du lac et de générer de l'électricité. Avec la mise en service du Barrage du Seujet, la fonction n'est plus.

Anc. usine des Forces motrices de la Coulouvrenière, auj. Bâtiment des Forces motrices (BFM), salle de spectacles, annexe du Grand Théâtre. Cette usine de pompage d’eau fut promue par l’ing. Théodore Turrettini et la Ville de Genève en remplacement de l’ancienne Machine hydraulique et aussi pour alimenter les industries en eau sous pression. Constr. technique en deux étapes, en 1883-86,1886-92, par Gustave Naville, directeur de l’entreprise Escher-Wyss, et habillage de l’arch. de la Ville Georges Habicht.

Longue bâtisse en L barrant le fleuve avec 18 baies en plein cintre correspondant à autant de passes et de turbines, disposées entre le bras gauche industriel et le bras droit d’écoulement. Bâtiment en béton et métal est complètement recouvert de pierre de Meillerie et de roche blancue pour les encadrements et le décor. Façade pignon N percée d’une baie monumentale, surmontée de l’allégorie du Rhône en Neptune, flanqué de Mercure pour le commerce et de Cérès pour l’agriculture, projet d’Emile Leysalle réalisé avec la coll. de Xavier Sartorio, Joseph Massarotti, Emile-Dominique Fasanino et Edouard Berteault. Intérieur. Constr. métallique de Weibel, Briquet & Cie. Usine désaffectée en 1984. Deux turbines Escher-Wyss conservées. [2]

Usine hydraulique édifiée sous la direction de l'ingénieur Théodore Turettini permettant à la fois d'utiliser la force motrice du Rhône et de contrôler le niveau du lac de Genève. L'ensemble des travaux se déroule en trois phases de 1885 à 1892 suivant la conception technique et architecturale de l'entreprise Escher, Wyss & Cie à Zurich. L'usine en forme d'équerre abritait dix-huit turbines dont deux sont aujourd'hui conservées "in situ". La structure en béton de l'époque et la charpente métallique livrées par la firme Weibel, Briquet & Cie à Genève, visibles à l'intérieur, contrastent avec l'habillage extérieur monumental en pierre, probablement dessiné par l'architecte de la ville Georges Habicht. Les pignons sont percés de hautes baies vitrées d'inspiration classique, surmontées de frontons sculptés et allégoriques glorifiant Genève, le Rhône (Neptune), l'énergie hydraulique et l'économie (Cérès et Mercure). L'usine a été partiellement désaffectée en 1992 suite à la création d'une nouvelle station de pompage à la rue de l'Arquebuse et à la construction du barrage du Seujet. Transformations en 1993.

(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 478-479)[3]

Salle de spectacle

Dans le cadre d'un chantier au Grand théâtre, la salle est aménagée pour recevoir des concerts, par Bernard Picenni, en 1997. 985 places assises. La saison 97-98 du Grand-Théâtre a eu lieu dedans. L'investissement pour la transformation est de CHF 10'000'000.[4]Dans la partie amont, salle de spectacles aménagée en 1996-97 par Bernard Picenni. Boîte en bois posée dans la structure de béton et de pierre.[5]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 142
  3. Objet classé du canton de Genève, MS-c224[1]
  4. Cité dans "Constructions 1994-1997", édité par la Département des travaux pubilcs et de l'énergie (DTPE), page 125
  5. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 803