Chemin Louis-DÉGALLIER 73
| Chemin Louis-DÉGALLIER 73
Chemin Louis-DÉGALLIER 73, 1290 Versoix | |
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| Google maps | |
| rue: | Chemin Louis-DÉGALLIER |
| secteur : | 664400041-Petit-Saint-Loup |
| type : | Habitation |
| construction : | 1946-1960 |
| étages[1] : | 2, pour 7.73 mètres. |
| Carte | |
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Villa construite en 1959 par l’architecte Michel Frey pour A. H. Taba.
L’édifice s’élève au centre de la parcelle, en bordure d’un faible plateau dominant un virage du chemin Louis-Dégallier. Le jardin, rendu plus étroit qu’à l’origine par la construction de deux maisons jumelées dans sa partie sud-ouest, est aménagé d’une terrasse engazonnée où s’étend une piscine aux contours arrondis. La villa possède un plan complexe, articulant autour d’un corps central trois ailes de dimensions distinctes mais identiquement axées, deux d’entre elles se développant vers le sud-ouest, la troisième vers le nord-est. Les façades montrent un seul niveau de plain-pied, à l’exception de l’aile nord-est qui, par un effet de terrassement, possède un niveau supplémentaire. De volume strictement cubique, les corps de bâtiment sont couverts par un toit-terrasse continu, à l’exception de l’aile nord-est, dont le toit est légèrement plus haut. Les trumeaux en béton crépi forment légère une saillie sur la dalle, supportant à leur tour des poutres en léger retrait sur lesquelles repose la toiture. Sur l’aile nord-est, le niveau supérieur est lambrissé de bois et équipé d’un balcon régnant sur les façades nord-est et sud-est. Un escalier extérieur, placé à l’extrémité sud du balcon, relie ce niveau au jardin et au sous-sol. Le percement reflète l’organisation fonctionnelle des espaces intérieurs avec de larges baies vitrées disposées sur les deux façades principales de l’aile nord-est ainsi que sur les façades sud-ouest des autres ailes. Le retrait du corps central au sud-ouest permet d’ailleurs de créer un espace extérieur abrité autour duquel s’ouvrent largement les baies des pièces de réception. En plus de la porte d’entrée, dotée d’une petite vitre à grille en fer forgé, les baies déclinent trois modules de menuiseries : le premier propose des portes-fenêtres à un ou deux battants composées d’une vitre unique ; le deuxième est formé d’une bande de bois séparant une vitre horizontale inférieure et deux vitres verticales supérieures, dont une montée sur battant ; le troisième est composé de deux vitres fixes séparées par une bande de bois. Le débordement de la dalle est lambrissé de bois dans sa partie horizontale et de deux rangs de plaques de cuivre sur la tranche. Un garage en béton crépi couvert d’une dalle débordante est implanté au nord de la parcelle.
Cet édifice offre un rare exemple de volumétrie moderniste à Versoix. Son plan multiplie les avant-corps et retraits, de manière à répondre à la diversité des attentes en termes d’éclairage ou d’intimité des espaces intérieurs et d'améliorer leur rapport avec l'extérieur. Le béton est associé à des éléments structurels ou des surfaces en bois particulièrement soignés, d’une manière caractéristique de l’époque (voir notamment l’école Adrien-Lachenal, construite en 1961 par le bureau Billaud, route de Saint-Loup 10-12). Il faut noter que la villa semble bien conservée.[2].- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC
Partie d'une maison qui recouvre le reste.
