Palais Eynard

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Palais Eynard

Rue de la Croix-Rouge 4, 1204 Genève

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rue: Rue de la Croix-Rouge
secteur : 662101060-Les Bastions
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[1] : 0, pour 19.71 mètres.
Carte

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  • projet d’agrand. et d’embellissement urbain de Johann Jakob Moll de 1817.
  • 1817-1821 construction sur un terrain vierge. Ce bâtiment contribua à développer un courant architectural fort durant le XIXème siècle.
  • 1891 : achat par la Ville de Genève.
  • 1990: devient la Mairie Genève.
  • Utilisé actuellement comme "mairie" de Genève, siège du maire et de l'administration municipale.

Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 12.

"entre les deux anc. bastions Miron (ou de Calabri) et de St-Léger et sur une forte dénivellation. Si l’ext. s’inspire partiellement du Petit Trianon de Versailles de Jacques-Ange Gabriel et peut-être de la maison Alexandre d’Etienne-Louis Boullée, à Paris, son plan résulte des div. propositions d’arch. tels Jean-Pierre et Jean-Sigismond Noblet, Samuel Vaucher, Joseph Amoudruz, mais principalement de l’arch. florentin Giovanni Salucci. Extérieur. Le socle en bossage, percé de hautes fenêtres en plein cintre, correspond à l’étage noble du parc avec son grand salon et son double escalier ext. protégé par deux lions de marbre. Le grand portique d’entrée annonce avec force le déploiement de l’ordre ionique et le couron- nement en balustres qui caractérise l’ensemble de cet étage sup. et son attique, lui conférant une préciosité toute féminine, jeu savant de 28 colonnes. Deux ailes basses abritent à l’O une loggia, où se trouve le monument à Jean-Gabriel Eynard, de Ro- do, aménagée en 1907 par Alphonse Laverrière et réaménagée en 1939 par Adolphe Guyonnet. Intérieur. L’ordre corinth. est exprimé dans le grand escalier tournant re- liant le hall au grand salon ouvert sur le parc et dans les huit colonnes du salon ovale. Dans les niches, statues de Patrocle, Bacchus, Mercure, et au bas de l’escalier sta- tue d’Anna Eynard-Lullin par Lorenzo Bartolini, 1825. La décoration fut confiée à trois peintres italiens, Spampani, Soldaini et Sanquirino. Ce décor int. Empire fit l’objet dès 1833 de relevés à l’aquarelle par le peintre Alexandre Calame. La rest. de Gabriel Bovy en 1937-39 a remplacé la molasse et le grès par de la savonnière et de la pierre de Morley. Transf. malheureuses en 1987-90. Archives de la Ville transférées dans l’aile S. La terrasse de l’anc. bastion de St-Léger (appelé Cavalier Micheli) fut transf. en 1854 sur les directives d’Anna Eynard-Lullin, puis aménagée en jardin public en 1939. Bronze de Max Weber, « Eveil », 1942."[2][3]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 760
  3. Objet classé du canton de Genève, MS-c14[1]