Plateau de Frontenex 2

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Plateau de Frontenex 2

Plateau de Frontenex 2, 1223 Cologny

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rue: Plateau de Frontenex
secteur : 661700012-Stade-de-Frontenex
type : Habitation
construction : 1919-1945
étages[1] : 3, pour 15.18 mètres.
Carte

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Nos 1-2, anc. domaine Saladin constitué dès le XVIIe s. par la famille Saladin avec maison haute et dépendances en terrasse au-dessus du lac. Aux plans trop coûteux de Joseph Abeille de 1715, le banquier Jean-Daniel Saladin préféra pour sa nouvelle maison ceux de Jean-Michel Billon dressés en 1730, mais modif. pour la réalisation de 1731-33. Volume cubique simple souligné de chaînages et bandeau, fenêtres légèrement cintrées et marquées de crossettes à l’étage, corniche saillante et cintrage de bois sous une toiture d’ardoise. Belle ferronnerie de l’escalier. Remarquable grille à l’entrée, v. 1735. Des premiers aménagements jardiniers commencés bien av. 1715, il ne reste rien sinon peut-être la fontaine à obélisque et boule, rénov. en 1788. Interventions remarquables d’Abraham Auguste Saladin-de Budé, propr. de 1782 à 1822 : pavillon octogonal miniature de 1789 entremêlant motifs class. et néogoth. ; rénov. en 1813 des bât. de dépendance à leur emplacement du début XVIIIe s. ; adjonc. en 1814-21 d’une aile basse au S de la maison de maître, soutenue côté jardin par des colonnes doriques jumelées supportant une arcature surbaissée ; serres et orangerie avec grille du jardin potager entre 1814 et 1819. Orangerie rest. et augmentée d’une villa à l’arrière par l’arch. Charles Pictet, 2006 (voir Plateau de Frontenex 1A). Maison de maître cédée à la Conf. helvétique en 1973, act. résidence du représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies.[2]

Maison de plaisance élevée en bordure du plateau de Frontenex, sur une terrasse surplombant le lac. Les frères Anthoine et Jacques Saladin achetèrent en 1639 un domaine comprenant des vignes, vergers et jardins ainsi qu'une maison haute et une maison basse contiguës. La demeure actuelle aurait été construite en 1715 par Abraham-Auguste Saladin sur les bases d'une des deux maisons préexistantes ; selon d'autres sources, elle résulterait du remaniement d'un bâtiment ancien effectué en 1789. La longue aile néoclassique a été ajoutée en 1814-15 par A.-A. Saladin, qui fit réaménager le domaine et élever dans le parc un pavillon en bois octogonal de style gothique et d'un type exceptionnel pour le canton. En 1973, la propriété a été léguée à la Confédération et abrite aujourd'hui la mission permanente suisse auprès de l'ONU. Décor intérieur remarquable (boiseries, stucs, parquets, poêles), beau mobilier faisant partie intégrante de la donation. Belles œuvres de ferronnerie (portails d'entrée et du potager).

(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 454-455)[3]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 836
  3. Objet classé du canton de Genève, MS-c212[1]