Château de Chavannes

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Château de Chavannes

Route de la Branvaude 10, 1290 Versoix

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rue: Route de la Branvaude
secteur : 664400030-Sauverny
type : Activité
construction : 0
étages[1] : 0, pour 11.4 mètres.
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Château de Chavannes

Route de la Branvaude 11, 1290 Versoix

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rue: Route de la Branvaude
secteur : 664400030-Sauverny
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[2] : 2, pour 12.11 mètres.
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Château de Chavannes

Route de la Branvaude 13, 1290 Versoix

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rue: Route de la Branvaude
secteur : 664400030-Sauverny
type : Habitation
construction : 1996-2000
étages[3] : 2, pour 8.66 mètres.
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Château de Chavannes

Route de la Branvaude 14, 1290 Versoix

Google maps
rue: Route de la Branvaude
secteur : 664400030-Sauverny
type : Activité
construction : 0
étages[4] : 0, pour 9.34 mètres.
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Château de Chavannes

Route de la Branvaude 16, 1290 Versoix

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rue: Route de la Branvaude
secteur : 664400030-Sauverny
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[5] : 2, pour 13.34 mètres.
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Château de Chavannes

Route de la Branvaude 18, 1290 Versoix

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rue: Route de la Branvaude
secteur : 664400030-Sauverny
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[6] : 2, pour 13.1 mètres.
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Ancienne maison de maître (n° 16-20)

Le Château-des-Chavannes est un hameau dont l’origine remonte au Moyen-Age. Son cœur historique est constitué de deux ensembles de bâtiments qui sont séparés par l’étroit zigzag que décrit la route de la Branvaude. On peut dire qu’à l’est de cette chicane se trouvent essentiellement la partie habitation, tandis qu’à l’ouest se développe surtout la partie rurale.

Cadastrée en 1806, cette partie parfois appelée « le château » est la demeure de cet ensemble ancien. Identifiée par certains comme maison forte, elle s’est en tout cas transformée en maison de maître au cours des âges. Elle est aujourd’hui divisée en deux numéros : le 18 sur cour, au sud-ouest, et le 20 à l’arrière au nord-est. Elle était à l’origine couverte par un toit en croupe.

Contigu, l’actuel numéro 16 est une adjonction plus récente qui a fait disparaître la croupe sud-ouest en s’y accolant. Elle n’en continue pas moins la logique de la maison primitive. Même si cette habitation hors classes dans ce mas a été reprise au cours du temps, son ancienneté se remarque à deux choses essentiellement : son assise puissante au niveau du sol et une toiture qui, non seulement est en croupe, mais qui se termine encore, pour les numéros 18 et 20, en retroussis au niveau des sablières : un modèle de charpenterie ancienne qui disparaît au cours du XVIIIe siècle.

Le numéro 18 compte trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage et de grands combles froids. Ses encadrements de fenêtre et de porte, ainsi que ses chaînes d’angle sont en pierre de roche. Cette partie de l’ancienne demeure se caractérise par une polychromie en façade au niveau des crépis à la chaux : le plus ancien ocre jaune passé sur ses deux murs en retour et, dessus, le plus récent, uniquement appliqué au rez-de-chaussée, de couleur ocre rouge.

Etant donnée la valeur de cet ancien mas, par rapport à l’ancienneté du numéro 18-20, méritent d’être conservés dans leur environnement au même titre que les autres bâtiments qui lui sont proches : ferme, ruraux et débridées.[7]


Dépendances agricole (n°11-13)

bât. de ferme dat. « 1821 », appartenant aux dépendances du château organisées en carré autour d’une cour.[8]

Le Château-des-Chavannes est un mas dont l’origine remonte au Moyen-Age. Son cœur historique est constitué de deux ensembles de bâtiments qui sont séparés par l’étroit zigzag que décrit route de la Branvaude en son milieu. On peut dire qu’à l’est de cette chicane se trouvent essentiellement la partie habitation, tandis qu’à l’ouest se développe surtout la partie rurale.

Attestée dans les registres des assurances en 1847 (Ackermann, Roland et Schaetti 1997-2006), cette dépendance rurale semble avoir été construite en deux étapes: on a dû élever tout d’abord le corps de bâtiment sud, dans un axe perpendiculaire à la grande dépendance voisine et probablement à la même époque (1821, cf. RAC-VSX-0733), comment l’indiquent les éléments structurels soulignés par le même appareil de roche blanche. Ce n’est peut-être que dans les décennies suivantes qu’est ajouté le corps de bâtiment nord. Il est placé dans l’axe du corps de bâtiment précédent, avec une façade alignée côté cour, mais sa profondeur est moindre et il met en oeuvre une pierre différente. Tous deux accueillent alors de plain-pied un poulailler, une porcherie, un bûcher et un hangar.

Le corps de bâtiment sud subit une transformation importante en 1923. La suppression de la façade nord-est (côté cour) et la diminution de sa profondeur révèlent la structure interne, composée de poteaux montant de fond en comble et supportant à mi-hauteur des aisseliers portant les sablières de plancher. Tout d’abord simplement fermé de ce côté par des parois en bois placées en retrait, il est plus soigneusement lambrissé lors d’une transformation plus récente (entre 1982 et 2001), qui cache notamment les sablières de plancher. L’opération ayant comme but une réaffectation de cette partie de l’édifice en logement, la façade sud-ouest est percée de nombreuses ouvertures du côté du jardin. Le corps de bâtiment nord est aussi transformé, peut-être au même moment, en 1923. Sa façade côté cour est refaite: le mur en béton du rez-de-chaussée est doté de trappes pour nourrir le bétail, qui sont disposées sous une rangée de fenêtres, tandis que l’étage est presque entièrement ouvert. Le toit à deux pans est recouvert de fibro-ciment ondulé.

Malgré les transformations opérées, l’édifice révèle aujourd’hui encore sa qualité de construction. Le soin pris dans la mise en oeuvre des matériaux, notamment celle de l’assemblage charpenté (poteaux, goussets, aisseliers et sablières) réalisé avec une solidité et une régularité particulières, porte à croire que le corps de bâtiment sud est contemporain de la magnifique dépendance rurale des Seyssel de Cressieu. Il ferait donc partie intégrante du projet d’agrandissement et de rectification mené par cette famille noble dans son grand domaine agricole en 1821. Dès 1840, la propriété a changé de mains et la famille paysanne qui le possède alors y ajoute un logement. La fermeture de la cour de ferme par le second corps de bâtiment et un portail devient d’autant plus importante qu’il faut alors protéger du vent le jardin installé sans nul doute à ce moment-là au sud-ouest. L’ancienneté s’ajoute en conséquence aux qualités architecturales et de site évidentes de ce bâtiment, justifiant une évaluation patrimoniale élevée.[9]

Inscriptions "1821" inscrit sur la clef d'arc de la porte de grange.


Auvent agricole (n°10)

Construit en 1967 par Vicari, Paux et Francesco.[10]

Anciennes latrines

Latrines construites peu avant 1847 (date d'assurance: Roland 1997-2006).

Ce petit édifice ferme l'angle sud de la vaste cour de la ferme du Château de Chavannes, dit aussi de la Branvaude. De plan carré et à un niveau unique, il est couvert d'un toit en appentis. Ses murs en maçonnerie sont percés de deux portes identiques sur la façade sur cour (nord-ouest), et d'un jour au sud-ouest. Les chambranles et les chaînes d'angle sont réalisés en blocs de roche taillée (certains seulement en partie). Les murs nord-est et sud-est étaient partiellement effondrés; ils ont été solidifiés à une date récente par l'ajout de parpaings de béton.

Faisant partie intégrante de la composition de la cour de ferme, ce petit bâtiment présente une mise en oeuvre soignée de matériaux de qualité. Il forme un témoin rare de cet aménagement généralement disparu (les lieux d'aisance situés en dehors de la maison d'habitation, à quelque distance) et montre que sur un domaine d'importance, le riche propriétaire soignait jusqu'à la construction d'un édifice aussi secondaire.[11].

Entrepot agricole

Construit en 1926[12]

Grange avec ancienne laiterie

Construite en 1922. [13]

Hangar (N°14)

Construit en 1848, agrandissement en 1920, et transformé en écurie en 1996. [14]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Données fournies en opendata par le site SITG
  3. Données fournies en opendata par le site SITG
  4. Données fournies en opendata par le site SITG
  5. Données fournies en opendata par le site SITG
  6. Données fournies en opendata par le site SITG
  7. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC
  8. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 923
  9. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC
  10. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC
  11. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC
  12. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC
  13. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC
  14. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.