Projeté dès 1774 par Francesco Garella, le plan finalement adopté fut celui de Giuseppe Battista Piacenza, arch. du roi Victor-Amédée III. Chantier commencé en 1777, arrêté en 1778 alors que l’édifice était sous
toit, mais sous la forme réduite du seul chœur à chapelles latérales qui aurait dû être agrandi d’une nef à l’O. Apparence ext. clairement piémontaise, dominée par la brique et l’appareil de pierre blanche. Projets d’agrand. par Giovanni Battista Nicolis de Robilant et Giuseppe Viana, qui inspirèrent Luigi Bagutti lors des grands travaux de 1824-26. Doublant la superficie de l’église, l’arch. renversa l’orientation de son plan en croix en créant dans le mur du chœur de Piacenza un mince portique d’entrée sur la place, dont l’entablement du fronton est supporté par des pilastres toscans et deux colonnes ioniques. Cette nouvelle architecture néoclass., prolongée dans les contreforts ornés « à la grecque », fut préservée dans la rénov. d’Adolphe Guyonnet de 1922-26, qui reconstruisit cependant un nouveau clocher de roche blanche sur plan carré et suréleva les sacristies. A l’intérieur, (Fig. 459) rythme vertical des pilastres corinth. de Piacenza interrompu par des cartouches de stuc réalisés par Giuseppe Mazzone. Tableau de la Crucifixion de Laurent Pêcheux offert par Victor-Amédée III en 1780, portrait de saint François de Sales. Buffet d’orgues romantiques des frères Baud de
Carouge, v. 1840. Vitraux du transept par Alexandre Cingria, statue de sainte Thérèse par François Baud, neuf statues d’Apôtres en bois doré, artiste inconnu du XVIIe s.
[2][3]- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 863
- ↑ Objet classé du canton de Genève, MS-c91[1]
