Chemin des Glerrets 23
| Chemin des Glerrets 23
Chemin des Glerrets 23, 1248 Hermance | |
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| Google maps | |
| rue: | Chemin des Glerrets |
| secteur : | 662500020-Le Bourg |
| type : | Habitation |
| construction : | Avant 1919 |
| étages[1] : | 4, pour 14.52 mètres. |
| Carte | |
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| Chemin des Glerrets 23
Rue du Nord 26, 1248 Hermance | |
|---|---|
| Google maps | |
| rue: | Rue du Nord |
| secteur : | 662500020-Le Bourg |
| type : | Habitation |
| construction : | Avant 1919 |
| étages[2] : | 4, pour 14.52 mètres. |
| Carte | |
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L’actuelle maison est contiguë uniquement à l’ouest au bât.481 (actuel chemin des Glerrets 25/rue du Nord 28). De plan rectangulaire légèrement irrégulier, elle est composée de deux corps de bâtiment. Le corps oriental s’élève sur deux étages sur rez-de-chaussée avec combles habitables, couverts d’un toit à deux pans. Le corps occidental se compose, dans sa moitié méridionale (côté rue du Nord) d’un rez-de-chaussée formant terrasse au 1er étage; sa moitié septentrionale (côté chemin des Glerrets) s’élève sur deux étages sur rez-de-chaussée, avec un 2e étage construit en bois formant une galerie en surplomb.
Les analyses archéologiques (Bujard 1989; Bujard 1997) ont montré qu’au Moyen Âge, le bâtiment actuel correspondait à deux maisons d’habitation distinctes de plan identique (correspondant aux deux corps de bâtiment encore repérables) adossées au mur nord de l’enceinte de la ville. Les fondations de leurs murs mitoyens ont été établies avant même que l’enceinte soit construite. La maison à l’ouest (dorénavant «26 A») conserve encore de nombreux vestiges de l’époque médiévale; ceux-ci indiquent notamment que sa partie septentrionale a été construite au milieu du XIIIe siècle (analyse dendrochronologique des piliers de chêne du rez-de-chaussée/«cave»: 1253: LRD) et qu’elle n’a été agrandie vers le sud qu’au XIVe siècle. Au Moyen Âge déjà constituée de deux étages sur rez-de-chaussée, présentant une façade avec escalier extérieur en pierre menant au logement au 1er étage (Bujard 1989), la partie la plus ancienne du bâtiment était en revanche probablement couverte d’un toit à deux pans avec pignon sur rue («mur mitoyen occidental se terminant à l’horizontale», «traces d’une charpente de cette forme […], datée par dendrochronologie du milieu du XIIIe siècle»: Bujard 1997). Le mur septentrional est encore largement composé de la maçonnerie de l’enceinte (appareil en «cailloux partiellement posés en épi»: Bujard 1989); deux meurtrières ont été repérées au rez-de-chaussée («celle à l’est a été ménagée dès la construction de l’enceinte, mais a été élargie plus tard et dotée alors d’une encadrement chanfreiné en molasse, comme la baie voisine, peut-être seulement percée à ce moment»: Bujard 1997); des blocs de molasse retrouvés pourraient provenir d’autres ouvertures de cette époque (cintrées et moulurées d’un tore), mais non conservées. À l’intérieur se trouvent encore deux niches dans les parois est et sud au rez-de-chaussée, une autre à linteau sur coussinets au 1er étage (Bujard 1989). Un canal de fumée était percé dans la façade sud, sans doute depuis la salle du 1er étage (installation subsistant encore au XIXe siècle). Surélevée d’une quarantaine de centimètres lors de l’allongement du bâtiment au chemin des Glerrets 25 (rue du Nord 28) au XIVe siècle, la maison 26A a été agrandie vers le sud quelques décennies plus tard; sa toiture a été inversée à ce moment. La maison 26B (à l’est) a suivi le même développement.
D’autres vestiges datent d’une reconstruction au milieu du XVe siècle, après un incendie: le mur nord, ainsi que le mur mitoyen entre le 26A et le 26B ont alors été repris, une cheminée a été créée au 1er étage du 26B, une fenêtre à meneau percée dans le mur nord du 26A, de nouvelles solives ont été posées à la cave (analyse dendrochronologique : automne-hiver 1446-1447: LRD) et au 1er étage (analyse dendrochronologique: 1454: LRD). Le mur nord du 26A reçut encore par la suite plusieurs fenêtres (dont une seconde à meneau, avec coussièges à l’intérieur), deux portes (dont une à l’étage, qui devait s’ouvrir sur un escalier ou une galerie) et une large fenêtre au niveau du grenier (Bujard 1989); un escalier à vis intérieur (rare à Hermance) a été créé au XVe ou au XVIe; au XVIe ou au début du XVIIe, trois petites fenêtres chanfreinées ont été percées au niveau des combles, devenus habitables; la toiture a été reprise en hiver 1647-1648 (analyse dendrochronologique: LRD).
La maison 26B a quant à elle conservé «les étroites bases maçonnées de son escalier extérieur en bois»; elle a été transformée en grange au XVIe ou au XVIIe, ce qui a provoqué sa reconstruction presque totale ; le mur oriental n’avait pour seule ouverture qu’une porte au rez-de-chaussée (Bujard 1989; Bujard 1997). Sa façade sur rue a été entièrement reconstruite au XIXe siècle.
Des transformations ont été constatées, notamment sur le bâtiment oriental avec l’agrandissement de l’ouverture et l’aménagement d’un balcon en porte-à-faux, avec balustre en métal, sur la travée centrale de la façade sud-ouest. Une large lucarne en chien assis a également été aménagée en toiture. La façade orientale est rythmée par un agencement pyramidal des ouvertures. Les deux premiers niveaux comptent cinq travées d’ouvertures à linteau droit, sauf pour les ouvertures de la travée sud, à arc surbaissé. Le niveau de combles est éclairé par deux fenêtres rectangulaires à linteau droit. Le tout est recouvert d’un crépi projeté malheureux.[3].- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Hermance), accessible sur site du RAC
Partie d'une maison qui recouvre le reste.
