Villa Bartholoni

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Villa Bartholoni

Rue de Lausanne 128, 1202 Genève

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rue: Rue de Lausanne
secteur : 662131020-Mon-Repos
type : Equipement collectif
construction : Avant 1919
étages[1] : 2, pour 12.7 mètres.
Carte

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Immeuble construit en 1825 par François Bartholoni. Fait suite au Parc Mon Repos. L'initiateur de la voie ferrée Lyon-Genève construit ici ce qui est aujourd'hui un Musée des Sciences. de style italien.

[2]

Somptueux casino toscan de 1828-30, implanté face au lac, constr. par l’arch. français Félix-Emmanuel Callet pour le banquier et promoteur de chemin de fer François Bartholoni, établi à Paris, mais dont la famille d’orig. florentine avait trouvé refuge à Genève après la Réforme. A l’extérieur, l’architecture, annoncée par les deux loges d’entrée sur la rue de Lausanne, exprime dans sa grande loggia en saillie, face au Mont-Blanc, le plaisir de la vue. Premier décor de niches avec sculptures à Genève. Devant la façade d’entrée, statue de Diane chasseresse et Actéon et lionnes ailées de part et d’autre de l’escalier du porche toscan. A l’intérieur, décor somptueux des sa- lons et de la salle de bain dessiné par Callet, dans le goût des fresques de Pompéi, d’Herculanum, de l’art étrusque ou de la mode finissante de Percier & Fontaine, et interprété par François-Edouard Picot, élève de David, assisté d’une équipe italienne de peintres fresquistes prob. dirigée par Luigi Cinatti [ou Cinati] de Milan. Décor floral complémentaire de Jean-Jacques Dériaz dans la loggia et dans la chambre à coucher du 1er étage, 1856. Panneaux des Muses dans le grand salon par William A. Bouguereau, placés en 1905-06. La maison fut sauvée en 1928 grâce au nouvel emplacement proposé pour la SDN dans le parc de l’Ariana. Parc public en 1930 et Musée d’histoire des sciences ouvert en 1964. Rest. 1985-93.[3]

Chalet

chalet suisse conçu par Callet en 1831 (faussement dat. en façade « 1827 » lors d’une récente rest.). Transf. en restaurant en 1931-32 avec l’inscr. à la manière de Joachim du Bellay : « Heureux celui qui sur ces bords peut longtemps reposer / Heureux celui qui les revoit s’il a dû les quitter ».[4][5]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  3. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 809
  4. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 809
  5. Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 198