Temple de
Satigny, ancienne église St-Pierre-aux-Liens, remontant à un premier lieu de culte en bois élevé aux VIe-VIIe s. sur les ruines d’une villa romaine et d’une nécropole burgonde. Première église en pierre aux Xe-XIe s., sans doute en relation avec la fondation d’un prieuré de chanoines, bénéficiaire, au temps du comté Equestre v. 912, d’une donation en terres de la part de la comtesse Eldegarde. Au XIIIe s., église goth. dont subsistent le chœur à cinq pans voûté d’ogives, semi-circulaire à l’int. et précédé d’un arc triomphal, une travée de transept et son croisillon S (muré) voûté d’un berceau brisé transversal, la porte S et des contreforts ext. En 1512, suppression du prieuré par le pape Jules II. Dès 1716, travaux de réfection au temple par Joseph Péchaubet. En 1726-27, reconstr. de la nef voûtée, nouvelle façade class., puissants contreforts ornés de panneaux moulurés, clocheton octogonal, horloge, fenêtres de type maison bourgeoise, porche en bois. Plusieurs rest. jusqu’au XXe s., qui firent notamment disparaître les deux tours qui flanquaient l’édifice. A l’intérieur, « Tables de la loi » calligraphiées sur papier en 1689 prob. par Jacques Nicol, réfugié français.
[2][3]Presbytère
presbytère relié au temple par un mur d’enceinte, constr. en 1716-17 par Joseph Péchaubet sur les ruines de l’anc. prieuré, perpétuant, avec sa cour, sa porte cochère et ses dépendances, le souvenir de l’espace conventuel. Transf. au XIXe s.
- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 897
- ↑ Objet classé du canton de Genève, MS-c105[1]