Mairie et salle communale de Collex-Bossy

De geneva wiki
(Redirigé depuis Route de Collex 197)
Aller à : navigation, rechercher
Mairie et salle communale de Collex-Bossy

Route de Collex 195, 1239 Collex

Google maps
rue: Route de Collex
secteur : 661500050-Collex
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[1] : 0, pour 13.19 mètres.
Carte

Chargement de la carte…

Mairie et salle communale de Collex-Bossy

Route de Collex 197, 1239 Collex

Google maps
rue: Route de Collex
secteur : 661500050-Collex
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[2] : 0, pour 13.19 mètres.
Carte

Chargement de la carte…

Mairie et salle communale de Collex-Bossy

Route de Collex 199, 1239 Collex

Google maps
rue: Route de Collex
secteur : 661500050-Collex
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[3] : 0, pour 11 mètres.
Carte

Chargement de la carte…

Mairie et salle communale de Collex-Bossy

Route de Collex 201, 1239 Collex

Google maps
rue: Route de Collex
secteur : 661500050-Collex
type : Habitation
construction : 1986-1990
étages[4] : 2, pour 12.78 mètres.
Carte

Chargement de la carte…

Auberge et salles des fêtes 195-197

Situé en tête de rangée, le bâtiment possédait au début du XIXe siècle un corps central établi dans l’alignement des deux maisons voisines, en retrait de la route de Vireloup. Il était prolongé à son angle nord par un corps secondaire formant retour d’équerre vers le sud-ouest et enserrant une petite cour. Une annexe se situait en bordure de la voie publique, à l’angle est. Ce complexe a été transformé en 1985 par la démolition et la reconstruction d’une grande partie des volumes anciens lors de la réaffectation à des fonctions collectives. A cette occasion, seules semblent avoir été conservées les façades sur route de l’ancien corps central et de l’annexe.

La façade sud-est de l’ancien corps central révèle aujourd’hui encore, sur deux niveaux, la succession des trois travées fonctionnelles anciennes: de gauche à droite une écurie, une grange surmontée par un fenil et (probablement) une seconde écurie, dont on ne voit plus aujourd’hui qu’une porte (les éventuelles ouvertures suivantes étant recouvertes par une construction récente). Au-dessus, la toiture à deux pans, possède encore son développement ancien, mais elle s’articule dorénavant avec le toit, axé perpendiculairement, recouvrant les corps de bâtiment reconstruits à l’arrière en 1985. L’ancienne annexe, à la façade trapézoïdale, n’est percée que d’une seule petite fenêtre et elle est dotée d’une chaîne d’angle au sud. Son toit à deux pans résulte d’une transformation effectuée en 1985, lors d’un agrandissement qui a occasionné un déplacement de la ligne faîte. De la substance architecturale du bâtiment, seul l’épiderme est préservé côté route, mais la structure originelle est restée lisible. Elle comprend un mur coupe-vent en molasse, des encadrements en calcaire et molasse (les claveaux de l’arc en anse de panier couronnant l’ancienne porte de grange, une chaîne en molasse à l’angle ouest de l’ancien corps central, une chaîne et un encadrement en calcaire sur l’ancienne annexe. Cette dernière ouverture, originelle, présence en chanfrein très soigné. Au contraire, l’oculus situé au-dessus de la porte de grange est un pastiche (ou une restitution) établi lors des travaux des années 1980 à la place d’une porte haute qui s’y trouvait alors. Les couvertures en tuiles mécaniques sont récentes.

Malgré les transformations importantes, ces deux bâtiments conservent une partie de leur substance ancienne. Par le maintien d’éléments de maçonnerie en façade et par l’inscription harmonieuse dans une rangée de maisons antérieures au XIXe siècle, ils participent à l’image générale de ce village, justifiant la valeur patrimoniale qui leur a été attribuée.[5]


201

Dans un alignement de deux autres bâtiments comprenant les numéros 199 (c’est-à-dire la mairie qui fait l’objet d’une mesure de protection), 195 et 197 de la route de Vireloup (qui forment un bloc moderne comprenant notamment de l’auberge communale), ce numéro termine au sud-ouest le regroupement de ces trois bâtiments. En 1806, le cadastre français l’inscrit en tant que « maison ». Peu après, en tous les cas avant 1847, côté Jura, une autre construction beaucoup plus basse, après une cour intérieure, vient s’adjoindre à celle-ci. Elle est déclarée comme étant quant à elle un four et un boiton pour les cochons.

Couverte par un toit en demi-croupe, cette maison compte trois niveaux : un rez-de-chaussée de plain-pied, un étage et des combles qui, du côté du mur de pignon, prennent leur jour par le biais de deux fenêtres : source de lumière qui sera accrue plus tard par deux lucarnes placées asymétriquement entre le côté Salève et le côté Jura. Tous les encadrements des portes et des fenêtres de cette demeure, ainsi que les chaînes de ses deux angles, sont réalisés en pierre de roche. Derrière, boiton et four, sous leur toiture en bâtière, emploient pour leurs ouvertures tantôt la pierre calcaire, tantôt la molasse.

Cette maison bien conservée, ainsi que l’ancienne porcherie et le four attenant, forment un ensemble cohérent qui s’inscrit dans la continuité du village. Ils contribuent à lui donner son image rurale ancienne.[6]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Données fournies en opendata par le site SITG
  3. Données fournies en opendata par le site SITG
  4. Données fournies en opendata par le site SITG
  5. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC
  6. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.