Moulin de Richelien

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Moulin de Richelien

Route de l'Etraz 115, 1290 Versoix

Google maps
rue: Route de l'Etraz
secteur : 661500030-La Bâtie
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 2, pour 14.57 mètres.
Carte

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Établie en contrebas de la route de l’Etraz, et presqu’invisible depuis la chaussée puisqu’elle est cachée derrière des bâtiments industriels, cette maison d’habitation cadastrée en 1806 fait partie de ce que l’on nomme « le moulin de Richelien » : une scierie d’ailleurs toujours en activité. Contre sa façade sud-ouest, au niveau du rez-de-chaussée, viennent s’appuyer de hangars modernes très légers. Dans le site qu’elle occupe, cette maison ne compte véritablement que trois façades bien orientées, la quatrième donnant sur le canal de dérivation du moulin, et sur une parcelle très arborisée comprise dans le coude la Versoix, est à peu près toujours dans l’ombre.

Couverte par un toit bâtière, cette maison compte quatre niveaux donnant sur une cour qui autrefois n’était pas fermée du côté de la route par deux bâtiment industriels. Vient d’abord une cave mi-enterrée. Sur celle-ci s’ajoute un rez-de-chaussée surélevé en maçonnerie. Au-dessus se tient l’étage qui extérieurement apparaît charpenté, avec une véranda accrochée nord-est. Enfin vient le niveau des combles habités, et éclairés par deux fenêtres jumelée ouvertes dans le pignon nord-est, une autre, mais moderne, dans son homologue sud-ouest et par des vélux en toiture.

La partie logement de cet ancien moulin (bât. 108) possède le caractère des maisons pittoresques de la fin du XIXe siècle, conféré vraisemblablement par une réfection. Quoique les lambris et les ornements en bois de ce bâtiment soient caractéristiques de leur époque, c'est surtout de son origine très ancienne et de la valeur d'ensemble des diverses constructions du site, dévolues à un usage d'une importance fondamentale depuis l'époque médiévale, que naît le grand intérêt. Il faut noter que le canal de dérivation et les installations hydrauliques sont encore conservés, tandis que les bâtiments plus récents témoignent de leur côté de l'évolution d'un moulin traditionnel, devenu une minoterie dès lors qu'il est passé à la famille Estier, alors déjà propriétaire de la minoterie de Sauverny.[2]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.